Aller au contenu

Le premier soldat robot au monde est désormais une réalité, et il est plus terrifiant que Terminator

L’Armée populaire de libération avance à grands pas pour robotiser ses forces armées avec des machines allant des « loups robots » aux drones, en passant par des plateformes sur roues et des humanoïdes. La Chine dispose désormais de son propre soldat 100 % artificiel. Il s’appelle T800 et est fabriqué par EngineAI, une entreprise basée à Shenzhen qui s’est imposée comme l’une des plus avancées de la planète. Le T800 — ils ont eu le culot de lui donner le même nom que le robot tueur de Terminator — n’est ni une maquette ni un projet : c’est un véritable robot humanoïde capable d’exécuter des tâches physiques extrêmes qu’aucun humain ne pourrait supporter. La vidéo de démonstration est aussi impressionnante qu’effrayante quand on l’imagine sur un champ de bataille, combattant sans pitié. Le T800 mesure 1,73 mètre, pèse 75 kilos et est conçu pour être une plateforme humanoïde dotée d’une force brute maîtrisée par un contrôle précis. Si l’APL finit par l’adopter, ce robot changera les règles du jeu militaire. Ses articulations génèrent un couple moteur de 450 newtons-mètres. Le couple moteur est la force de rotation appliquée par un moteur, qui permet de desserrer un écrou serré à l’aide d’une longue clé anglaise. Avec ce chiffre colossal, le T800 peut non seulement soulever des charges lourdes, mais aussi frapper ou changer de direction avec une accélération explosive capable de briser des crânes, d’abattre des portes blindées et de démolir des murs d’un coup de poing brutal.

Une puissance terrifiante, un contrôle ultra-rapide

Sa puissance énorme nécessite un contrôle énorme : le robot intègre un système qui traite la réalité de manière similaire à un humain, mais beaucoup plus rapidement. Si vous courez sur un terrain jonché de débris, vos yeux voient une pierre, votre cerveau traite l’image et vos muscles ajustent votre foulée presque instantanément pour éviter de trébucher. Le T800 fait exactement la même chose : ses capteurs analysent l’environnement et ses processeurs ajustent la position de chaque articulation des milliers de fois par seconde. Cette capacité lui permet de garder son équilibre tout en exécutant des manœuvres agressives telles que des coups de pied hauts ou des rotations rapides, ce qui est essentiel pour survivre dans un combat urbain où le sol est jonché d’obstacles imprévisibles.

Son utilité militaire la plus évidente réside dans l’assaut de bâtiments et de zones urbaines complexes. Un char ou un robot à roues ne peut pas monter des escaliers, sauter par-dessus des barricades ou se déplacer dans un couloir étroit jonché de débris. Le T800, lui, le peut. Sa conception répartit intelligemment le poids — ce que les ingénieurs appellent la distribution des masses — afin de maintenir le centre de gravité stable pendant le déplacement. Cela lui permet de se déplacer dans les mêmes espaces qu’un soldat d’infanterie, d’escalader des murs et d’entrer par des fenêtres où d’autres machines resteraient coincées.

Sa résistance physique marque une autre différence abyssale avec les soldats en chair et en os. Le robot utilise une batterie à semi-conducteurs et un système de refroidissement actif dans les jambes, similaire au radiateur d’une voiture mais miniaturisé, qui évite la surchauffe des moteurs. Grâce à cela, il peut fonctionner à pleine intensité pendant quatre heures d’affilée. Imaginez un soldat courant à 11 km/h chargé d’un équipement lourd, sans haleter, sans se fatiguer et sans perdre sa précision à cause de la fatigue, maintenant un rythme d’attaque constant qu’aucune unité humaine ne pourrait supporter.

Sa vision est également supérieure à la nôtre. La tête du T800 est équipée d’un capteur LiDAR à 360 degrés et de caméras à vision stéréo. Le LiDAR est un système qui émet un réseau de rayons laser afin de connaître à tout moment l’environnement qui l’entoure, en 3D. Alors qu’un humain ne voit que ce qui se trouve devant lui et perd en efficacité la nuit ou dans la fumée, ce robot voit dans toutes les directions à la fois et calcule la distance exacte de chaque objet en quelques millisecondes. Dans une embuscade urbaine, il détecte une menace derrière lui en même temps qu’une menace devant lui, éliminant ainsi les angles morts qui coûtent souvent la vie à l’infanterie.

Applications dans le domaine de la défense

Bien que l’entreprise promeuve le robot pour des tournois de combat ou des tâches logistiques, ses capacités trahissent une intention évidente. Des mouvements tels que des coups de pied volants ou des rotations rapides ne servent pas à déplacer des caisses dans un entrepôt, mais sont essentiels dans le combat au corps à corps. Les médias d’État chinois associent déjà ces développements à la stratégie militaire de Pékin, qui recherche des plateformes capables de combattre sans risquer de vies humaines.

La construction du robot renforce cette thèse. Des panneaux en aluminium de qualité aéronautique protègent ses composants internes, offrant une durabilité face aux chocs et aux éclats bien supérieure à celle du corps humain. Sur le champ de bataille, le T800 agirait comme une avant-garde blindée, prenant des risques suicidaires pour nettoyer des positions fortifiées ou attirer les tirs ennemis pendant que les troupes humaines avancent en toute sécurité. Il ne semble pas qu’il nous reste beaucoup de temps avant que l’infanterie robotique cesse d’être de la science-fiction pour devenir une option tactique réelle sur le terrain. Il est plus que probable que nous voyions un modèle d’essai sur le champ de bataille en 2026.

Partagez cet article sur les réseaux sociaux !