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L’histoire du collectionneur qui possède les Lamborghini les plus rares et les plus exclusives au monde

Albert Spiess, le collectionneur suisse, a constitué l’une des collections Lamborghini les plus extraordinaires au monde, se distinguant par le fait qu’il possède la série complète des très convoités « few-offs ». Ces véhicules, construits en nombre extrêmement limité, représentent le summum de l’exclusivité du constructeur italien.

Collectionneur légendaire : dans le garage où reposent les six modèles « few-offs » de Lamborghini

Pour leur propriétaire, ils sont le reflet d’une passion qu’il décrit comme une « quête effrénée de la perfection automobile » et « une partie essentielle de son être », selon le communiqué publié par le constructeur de Sant’Agata Bolognese, en Italie.

Avec plus de 40 ans d’expérience dans le domaine de la collection, Spiess n’est pas seulement un admirateur, mais aussi un gardien méticuleux et passionné de l’histoire automobile.

Son approche consiste à se plonger dans une seule marque, comme Lamborghini et, plus récemment, Bugatti, en rassemblant des prototypes et des modèles de Formule 1. Le résultat de cette philosophie est visible dans son garage, où chacune des six « few-offs » de Lamborghini occupe une place privilégiée.

L’histoire des « few-offs » modernes de Lamborghini a commencé en 2007 avec la Reventón, marquant le début d’une ère où la rareté s’alliait à des avancées en matière de design et de technologies innovantes.

Depuis lors, Automobili Lamborghini a produit une série de ces modèles ultra-exclusifs, certains disponibles en versions à toit rigide et cabriolet. La série comprend la Reventón (2007), la Sesto Elemento (2010), la Veneno (2013), la Centenario (2017), la Sián (2019) et, plus récemment, la Countach LPI 800-4 (2021).

Chacun de ces véhicules incarne des caractéristiques techniques ou esthétiques uniques qui non seulement les rendent spéciaux, mais marquent également l’évolution de la marque, anticipant des éléments destinés à la production en série.

La quête d’une vie : comment Spiess a bâti une collection Lamborghini inégalée

Le lien entre Spiess et le constructeur automobile italien remonte à l’acquisition de sa première Lamborghini, une Countach LP400 S de 1979. Cet événement a été le catalyseur d’un changement de vie, l’amenant à consacrer moins de temps à ses affaires (il est propriétaire d’une entreprise familiale suisse dans le secteur de la viande) et plus à la constitution de sa collection.

Selon ses propres termes, l’acquisition de chaque modèle répond à des raisons très spécifiques et personnelles. Spiess souligne la forme de la Reventón Roadster, qui « a servi de base aux Lamborghini V12 de série développées jusqu’à l’Aventador ». La Sesto Elemento, sa préférée, l’a séduit par « son extraordinaire légèreté et son contenu technique, notamment la fibre de carbone structurelle ». La Veneno Roadster, quant à elle, est décrite par Spiess comme « un vaisseau spatial au design extraordinaire ».

La passion de Spiess s’est poursuivie avec la Centenario, pour « l’émotion » de posséder une « voiture extraordinairement rare et unique ». La Sián Roadster a marqué une autre étape importante en étant la première Lamborghini à intégrer un système de propulsion hybride. Enfin, la Countach LPI 800-4 est arrivée pour « célébrer le premier prototype de la Countach de 1971 », un véhicule que Spiess a eu le privilège de reconstruire avec le soutien de Lamborghini Polo Storico.

Selon Spiess, le facteur décisif dans chaque achat est une émotion simple mais très puissante : « Je suis toujours aussi enthousiaste que la première fois, lorsque j’ai acheté ma première Countach ». Cette déclaration résume l’essence même de sa relation profonde avec Lamborghini : un renouvellement constant de la fascination initiale, qui élève sa collection à un statut inégalé dans l’univers des supercars.

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