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Les alliés de l’hiver : les deux compléments alimentaires recommandés pour éviter la grippe et lutter contre la fatigue

La baisse des températures pendant l’hiver boréal favorise la circulation des virus respiratoires et réduit l’exposition au soleil, ce qui influence le fonctionnement du système immunitaire. Dans ce contexte, deux compléments alimentaires s’avèrent pertinents pour combler les carences courantes : la vitamine D et le sélénium. Beaucoup de gens se demandent à quoi ils servent et pourquoi les professionnels de santé les recommandent.

Comment l’hiver augmente le risque de grippe et de fatigue

La saison froide réunit plusieurs facteurs qui augmentent le risque de contracter la grippe ou de souffrir de fatigue. Les voies respiratoires deviennent plus vulnérables car l’air frais diminue leurs défenses naturelles et permet aux virus de s’installer plus facilement.

Dans le même temps, les conditions climatiques et la nécessité de rester à l’intérieur augmentent la transmission des agents respiratoires, qui restent actifs plus longtemps dans les environnements secs.

La moindre exposition au soleil est un autre élément clé. Selon les Instituts nationaux de la santé (NIH), les niveaux de vitamine D diminuent pendant cette période, ce qui peut affecter la capacité de l’organisme à répondre aux infections. Lorsque les virus commencent à circuler plus intensément, le système immunitaire utilise davantage de ressources, ce qui entraîne de la fatigue chez de nombreuses personnes.

Face à ce scénario, plusieurs recherches ont observé comment certains compléments alimentaires peuvent contribuer à combler les carences nutritionnelles qui apparaissent généralement pendant les mois froids. Ce soutien ne remplace pas le fonctionnement naturel des défenses, mais il peut aider à maintenir des niveaux adéquats de certains nutriments essentiels.

Les deux compléments alimentaires clés pour l’hiver 2026

Parmi les nutriments analysés par les organismes de santé, la vitamine D et le sélénium se distinguent par leur lien avec le fonctionnement immunitaire et les symptômes associés aux infections respiratoires. Ils ont tous deux fait l’objet de nombreuses études qui les relient à des processus cellulaires essentiels à la réponse de l’organisme aux virus et à la production d’énergie.

Bien que la façon la plus courante d’absorber ces nutriments soit une bonne alimentation et l’exposition au soleil, en cas de carences, les compléments peuvent servir à compenser ces carences spécifiques et à rétablir des valeurs adéquates.

Selon HealthLine, parmi les options de supplémentation en vitamine D et en sélénium, on trouve :

  • Vitamine D3 (cholécalciférol) et D2 (ergocalciférol) : toutes deux sont absorbées dans l’intestin et augmentent les niveaux de 25(OH)D, bien que la D3 ait tendance à les maintenir plus longtemps. Les présentations disponibles répondent à différents besoins cliniques et sont choisies en fonction des indications professionnelles et des taux mesurés dans le sérum. Leur utilisation doit être supervisée par un spécialiste en raison de la variabilité individuelle de la réponse.
  • Sélénométhionine, levure enrichie en sélénium, sélénite et sélénate de sodium : selon le NIH, l’absorption peut atteindre près de 90 %, et le choix de l’une ou l’autre forme dépend de la recommandation médicale et des caractéristiques de chaque personne. L’utilisation du sélénium vise à corriger des carences avérées, car tant le manque que l’excès peuvent entraîner des problèmes. En hiver, son rôle antioxydant et son implication dans l’immunité en font un micronutriment intéressant.

Comment la vitamine D influence-t-elle le système immunitaire ?

La vitamine D participe aux processus liés à la réponse immunitaire. Elle contribue au travail des cellules impliquées dans la défense contre les micro-organismes et module les mécanismes inflammatoires.

Les personnes ayant de faibles taux pourraient être plus susceptibles de contracter des infections respiratoires. Des recherches ont suggéré que, chez les personnes présentant une carence, la supplémentation pourrait réduire légèrement le risque de développer des symptômes tels que la grippe.

En ce qui concerne la fatigue, il a été observé qu’une carence peut être associée à ce symptôme. Lorsque la carence est corrigée, certaines études ont rapporté une amélioration de la force physique des membres supérieurs et inférieurs, ce qui pourrait influencer la diminution de la fatigue.

Le sélénium aide-t-il le système immunitaire ?

Le sélénium participe à la formation des sélénoprotéines, essentielles à de multiples fonctions humaines. Selon le NIH, sa carence touche des centaines de millions de personnes dans le monde en raison d’un apport insuffisant. Les personnes souffrant de troubles impliquant des restrictions alimentaires, comme la phénylcétonurie, peuvent être plus vulnérables à la carence en ce minéral.

Ce nutriment est également un composant fondamental des processus antioxydants et anti-inflammatoires. Les sélénoprotéines contribuent à limiter les dommages cellulaires et participent à la réponse aux agents infectieux.

Des études sur des animaux ont montré des effets protecteurs contre les virus de la grippe. Chez les poulets, différentes formes de supplémentation ont réduit la quantité de virus et augmenté l’activité des composés liés à la réponse immunitaire.

Son lien avec la fatigue a également été étudié. Bien qu’une carence puisse être associée à un fonctionnement immunitaire réduit, une consommation excessive peut avoir des effets indésirables, notamment de la fatigue, c’est pourquoi son utilisation nécessite une surveillance.

Les compléments alimentaires préviennent-ils la grippe ?

Les organismes de santé rappellent que les compléments alimentaires ne préviennent pas les maladies. Leur fonction est de maintenir des niveaux adéquats de nutriments afin que le système immunitaire puisse déployer ses mécanismes habituels. En l’absence de carence, augmenter la consommation par le biais de cette option n’accélère pas la guérison des infections et n’empêche pas leur apparition.

De plus, un excès de vitamine D ou de sélénium peut entraîner des effets indésirables, notamment des troubles neurologiques, de la somnolence ou des problèmes métaboliques.

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